Bonjour
En dehors de la Suisse, de nombreuses banques et fintechs expérimentent déjà avec les agents conversationnels. De grandes sociétés informatiques telles que Facebook & Co. ont également lancé des agents conversationnels. Les sceptiques parlent donc d’un battage médiatique «Silicon Valley».
Les agents conversationnels devraient être capables de communiquer («chatter») avec les clients comme un être humain, c’est-à-dire qu’ils devraient être plus ou moins (artificiellement) intelligents. Dans la pratique, cependant, on est encore bien loin de la véritable intelligence. Souvent, les agents conversationnels ne peuvent répondre qu’aux questions les plus simples, ce qui limite actuellement leur utilisation. Pour l’instant, l’agent conversationnel n’offre que peu de valeur ajoutée par comparaison aux simples champs de recherche.
En Suisse, PostFinance, Swissquote et Credit Suisse ont lancé (ou sont sur le point de lancer) des agents conversationnels pour les clients. Et un certain nombre d’autres banques se penchent également sur la thématique des agents conversationnels.
A long terme, les agents conversationnels sauront certainement s’imposer dans le domaine du banking en Suisse. D’abord pour remplacer les centres d’appels, puis aussi dans le domaine de la consultation. Cependant, le développement n’en est qu’à ses débuts. Personne ne sait actuellement combien de temps cela prendra avant que les agents conversationnels puissent comprendre et répondre aux questions plus complexes. Cela pourrait durer 10,20 ou même 30 ans.
Meilleures salutations de Moneyguru