Particulièrement dans le cadre des assurances choses, le terme sous-assurance est utilisé dans le cas où le montant d'assurance choisi est inférieur à la valeur d'assurance.
Dans le cadre de l'assurance ménage, il est souvent question de sous-assurance ou de couverture insuffisante, situation à éviter.
La sous-assurance a l’inconvénient qu’en cas de sinistre le dommage n'est remboursé que proportionnellement, c'est-à-dire proportionnellement à la sous-assurance. Ceci conduit à la formule de calcul suivante: indemnisation = perte* (somme assurée/valeur d'assurance)
Ainsi, il est possible qu’il n’y ait pas eu de sous-assurance lors de la souscription du contrat, mais que ce soit ultérieurement le cas en raison de l’acquisition de nouveaux articles ménagers.
Exemple: la valeur estimée de l’inventaire de ménage se monte à CHF 100‘000 qui est donc assuré avec une somme d'assurance de CHF 100‘000. Au bout d'un an, le preneur d'assurance achète de nouveaux meubles et la valeur des biens mobiliers augmente de 25'000 francs. La valeur totale est donc de 125‘000 francs.
Si le preneur d'assurance n’adapte pas sa somme d’assurance à CHF 125'000, il existe une sous-assurance de CHF 25'000 ou de 20 pour cent.
En cas de sinistre, les prestations de l'assurance ménage peuvent être réduites proportionnellement de 20 pour cent en raison de la sous-assurance. Dans ce cas, la prise en charge d’un sinistre de CHF 5000 ne s’élèverait qu’à CHF 4000.
En cas de renonciation à la sous-assurance, l'assureur renonce en cas de sinistre à son droit de vérifier s'il existe une sous-assurance.
Le «contraire» de la sous-assurance est la surassurance.